PF CARD
FILE: N.A.

NAME:
Quillet, Jack.

BORN:
... France.

EDUCATION:

OCCUPATION:

ARRIVED IN ENGLAND:

ORGANISATION:
SAS

TRAINED AS:
Agent

TO THE FIELD:
07-04-1945/08-04-1945.

MISSION:
AMHERST

DROPPED AT:

NEAR:
Hooghalen

DROPPED WITH:

OVERRUN:

PLACE:

RETURNED TO ENGLAND:

AFTER MISSION REPORT:

ARRESTED:

PRISONS:

DIED:

PLACE:

ALIAS:

NAMES IN THE FIELD:

RADIOPLANS:

CRYSTALS:

SET:

PREFIX:

CUTOUT:

WITH ORGANIZATION:

CONTACTS:

SAFEHOUSES:

TX LOCATIONS:

WT-OPERATOR(S):

SOURCES:

REMARKS:
Wrote a book called: 'Du maquis aux parachutistes SAS' . Le récit de J. Quillet revient sur ses années de résistance durant la Seconde Guerre mondiale, ses épopées, son arrestation et ses missions en tant que parachutiste SAS, en Bretagne, dans les Ardennes et en Hollande.
ISBN : 2-912671-26-4.

Le 18 juin 1940, Jack Quillet avait 26 ans. Chirurgien-dentiste de formation, mais chef d'équipe brancardier dans son régiment d'infanterie des Ardennes en 1940, il est fait prisonnier après le cessez-le-feu. C'est donc au camp d'Erstein, en Alsace, qu'il entend parler de cet appel à la résistance, depuis Londres, d'un général français « Moi qui était abattu, j'ai repris espoir et je suis immédiatement revenu à la vie » raconte aujourd'hui Jack Quillet.
Gagner la guerre, résister à l'occupant, il y croyait ! Après l'appel du général de Gaulle, Jack s'évade pour rejoindre le Dauphiné et crée le maquis de Grésivaudan. Poursuivi par la Gestapo, il s'enfuit in extremis. « J'allais me rendre en Angleterre, suivre ce de Gaulle, qui disait qu'on n'était pas encore battu » explique Jack.
« Me faire tirer dessus sans pouvoir répondre, ce n'était plus possible »
Les services secrets britanniques, très tôt, s'intéressent à lui, mais une exfiltration aérienne depuis Compiègne échoue. C'est par l'Espagne qu'il doit fuir pour regagner l'Angleterre, mais là encore, il connaît la détention. Usant de son statut de médecin, il parvient à négocier sa libération puis une filière d'évasion britannique le guide jusqu'à Lisbonne d'où, par avion, il atteint enfin l'Angleterre.
« Je voulais être pilote de chasse mais je n'avais que 10 heures de vol. Je suis alors rentré chez les parachutistes du SAS, Special air service » explique l'ancien résistant avant d'ajouter : « J'avais menti, en disant que j'étais photographe. Je ne voulais pas qu'on me réaffecte à un service de santé. Me faire tirer dessus sans pouvoir répondre, ce n'était plus possible ».
S'en sont suivies les missions de Saint-Marcel, en Bretagne, où les parachutés ont libéré Jocelin. Puis les Ardennes et le saut en Hollande entre Assen et Groningen. « Ils m'ont fait manquer la Libération de Paris » souligne Jack, en plaisantant.
Pour ce gaulliste convaincu, le 18 juin n'était pas qu'un simple appel à la résistance, mais un souffle nouveau d'espoir, une renaissance. « Je suis né en 1914, en Seine-et-Marne. J'avais donc 4 ans en 18. À cette époque, ma mère me descendait à la cave pendant les bombardements. Je voyais des gens blessés, qui racontaient les horreurs que les Allemands leur avaient fait subir. Ma captivité, en 40, n'a rien arrangé. C'est pour ces raisons que j'ai répondu à l'appel du 18 juin » se souvient Jack Quillet.
Installé depuis une dizaine d'années à Villeneuve-lèz-Avignon, Jack se livre volontiers aux jeunes, pour parler de son histoire et de l'Histoire. « À l'école, on parle à peine de de Gaulle. Il faut transmettre la flamme à la jeunesse. »
Aujourd'hui, il participera à la cérémonie de l'appel du général de Gaulle, aux monuments aux morts d'Avignon. À 96 ans, Jack Quillet tient surtout à passer le flambeau aux plus jeunes pour que, comme l'espérait de Gaulle, « la flamme de la résistance ne s'éteigne jamais ».



RELEASED:

COMPLETE:
NO



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Datum: 13-11-2020